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Où séjourner à Assinie ?

Article mis à jour le 21 janvier 2019.

Vous souhaitez passer une journée, un week-end ou un long séjour à Assinie ? Excellente idée car comme vous le savez maintenant, les activités ne manquent pas dans ce paradis tropical. Mais quel hôtel ou quel lodge choisir pour régaler vos papilles et poser vos valises ?

Découvrez mes adresses testées et approuvées pour déjeuner, dîner et dormir à Assinie

 

Le Zion Hotel, un havre de paix en bord de lagune

Un des plus jolis endroits d’Assinie à mon goût … Surplombant la lagune, des petits bungalows peuplent un jardin luxuriant élégamment aménagé. Au cœur de cet eden, un espace bar/restaurant aéré, des fauteuils lounge confortables, une déco ethno-chic, une ambiance cosy. Le cocktail parfait pour tout oublier. Et si l’odeur des embruns vous titille les narines, la traversée de la lagune en pirogue est gratuite pour les résidents de l’hôtel. En l’espace de quelques minutes, vous rejoignez « La Plage », un restaurant les pieds dans le sable (où vous pouvez aussi loger) et faites face au splendide Golfe de Guinée.

La Plage Assinie

La Plage

 

Les + :

  • 2 piscines, 2 ambiances (une piscine famille et une piscine à débordement réservée aux adultes!!)
  • Une aire de jeux pour les enfants et un terrain de foot.
  • Une cuisine raffinée, et cerise sur le gâteau, un service rapide.
  • Des chambres double communicantes pour les grandes familles.
  • NOUVEAU : Une suite avec piscine privée pour les week-end en amoureux.
  • Un cadre paradisiaque, moderne et élégant.

Assinie-Mafia PK 7,5 côté lagune. Facebook : hotel.zion.1

Le Bahia, la perle d’Assinie-Terminal

Une fois arrivée à destination, pas besoin d’attendre la pirogue pour traverser la lagune et apercevoir l’océan, vous y êtes déjà. Pendant votre séjour, votre plus gros souci consistera donc à décider si vous allez vous baigner dans la piscine ou dans la mer ! Ouvert il y a à peine plus d’un an, l’équipe du Bahia a su conquérir le cœur des amoureux d’Assinie en un rien de temps grâce à sa gentillesse et son hospitalité. Sans oublier la beauté majestueuse du site – du côté du village d’Assouindé – sur lequel s’est implanté cet hôtel simple et chaleureux.

Les + :

  • La vue mer à couper le souffle quand on ouvre les rideaux au réveil.
  • Des tarifs raisonnables (75000F pour une chambre pour 4)
  • La piscine ET la plage sur un même site.
  • Une aire de jeux pour les enfants
  • La proximité du parc Accro Coco et de deux écoles de surf.

Assinie Terminal, juste avant le Kame Surf Camp. Facebook : lebahiaassinie.

 

Les Marines de Babihana

Comme le Zion, les Marines de Babihana propose un cadre enchanteur et tropical pour passer un we « assinie-j-oublie-tout » en famille. De charmants bungalows sont répartis dans un parc luxuriant et très bien entretenu, faisant tous face à la lagune. La lumière au réveil le matin est juste sublime ! L’hôtel met gratuitement à disposition un bateau pour traverser la lagune et se rendre côte mer. Le restaurant est bon – je recommande la salade aux langoustes – et le petit-déjeuner succulent : charcuterie, omelettes, crêpes, viennoiserie… il y en a pour tous les goûts! Il ne reste plus qu’aux nouveaux et sympathiques gérants d’aménager le coin plage et cet endroit sera proche de la perfection !!

Les + :

  • Une magnifique piscine à débordement avec un petit bain pour les enfants
  • Un espace restaurant au bord de l’eau et un autre qui surplombe la lagune, avec une bonne carte (et des menus enfants).
  • Un copieux et délicieux petit-déjeuner (inclus dans le prix).
  • Des coins jeux pour les enfants (trampoline, balançoires et toboggans, terrain de volley, table de ping-pong…)
  • Des chambres familiales, avec lit double et lits superposés, spacieuses et agréables pour 105000F CFA.
  • Bonus : pour changer, possibilité de se rendre à pied à l’hôtel Cocoué mitoyen pour déjeuner ou dîner.

Assinie-Mafia PK 8 côté lagune. Facebook : les Marines de Babihana

La Villa Tiba, au bout du bout du bout

Un endroit véritablement unique à Assinie puisqu’il s’agit d’une maison d’hôte qui se niche en marge du petit village d’Etuessika, face à l’archipel des îles Ehotilé, à 9 kilomètres d’Assinie-Mafia par la piste. Pol y a acheté un bout de terrain et construit sa maison petit à petit. 2 chambres, 2 bungalows sur pilotis et une piscine complètent le panorama. La villa fait aussi table d’hôte pour le petit-déjeuner et le dîner. Un lieu particulièrement adéquat pour les artistes en mal d’inspiration ou les travailleurs épuisés en quête de calme et tranquillité.

Les + :

  • L’accueil et la disponibilité de Pol.
  • La splendide vue sur la lagune Aby
  • Le silence, le coucher de soleil et les étoiles.
  • La possibilité de faire une visite guidée de l’archipel des îles Ehotilé au départ même de la Villa.

Etuessika, prendre à droite au PK 22. Facebook : Villa Tiba 

 

Les Jardins d’Assinie Surf Camp, comme sur une île déserte

Fraîchement débarqués de la pirogue qui traverse la lagune à quelques kilomètres de la Passe, enfoncez-vous dans la jungle à la recherche de ces mystérieux jardins … mais méfiez-vous de la faune sauvage qui paraît-il hantent les lieux ! Sur 200 mètres environ, vous cheminez au sein d’une magnifique cocoteraie pour découvrir enfin une plage paradisiaque, isolée de tout, qui vous donnera des allures de Robinson.

Les + :

  • La nature sauvage qui borde le camp.
  • Les 2 perroquets et le petit singe qui habitent les lieux pour le plus grand bonheur des enfants.
  • L’apatam sur pilotis pour admirer la beauté des lieux « vue d’en haut ».
  • La carte des cocktails et des plats.
  • La possibilité d’apprendre et pratiquer le surf.

 Assinie-Mafia PK 18,5 côté mer. Facebook : Les Jardins d’Assinie.

Ehotilé Lodge

Cet hôtel familial fait partie des « happy few » à Assinie-Mafia qui dispose d’une piscine et qui borde directement l’océan. L’emplacement est donc idéal car vous pouvez à la fois profiter des sports nautiques sur la lagune et de la plage.

Les + :

  • La piscine et la plage en un seul et même endroit.
  • Des chambres familiales avec vue côté lagune ou côte mer.
  • Un super espace de jeux pour les enfants : baby-foot, trampoline, mini-golf et tyrolienne.

Assinie-Mafia PK 9 (au niveau du parking de Crocodile Dipi) côté mer. Facebook : Ehotilé Lodge.

 

 

 

BONUS : louer un cabanon !

A Assinie, les maisons situées en bord de plage s’appellent des cabanons. C’est dire ma surprise lorsque j’ai découvert qu’il s’agissait en fait de somptueuses villas. Chez moi, à Marseille, le cabanon est une habitation de pêcheur « pas plus grande qu’un mouchoir de poche » niché dans une calanque. Seul point commun avec celui d’Assinie : c’est le refuge dominical qui permet de fuir la ville et d’être proche de la nature.

Alors 2 options pour votre séjour à Assinie : soit vous vous faites des amis qui en possèdent un et qui ont la gentillesse de vous y inviter Soit vous en louez un. Il n’existe aucun annuaire des cabanons à louer. Pour trouver la perle rare, faites confiance au bouche-à-oreille …

Et vous, avez-vous testé d’autres hôtels à Assinie ?

N’hésitez pas à partager vos recommandations en commentaires !

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10 activités pour profiter à 100% d’Assinie la belle

Assinie est la plus célèbre et la plus fréquentée des stations balnéaires de Côte d’Ivoire. Saviez-vous que le cultissime film « Les Bronzés » y fut tourné à dans les années 70 dans un village vacances italien situé juste à côté de celui du Club Med ? Aujourd’hui, tout a changé ou presque. Le Club Med, comme la plupart des touristes, a déserté les lieux depuis belle lurette. Mais les plages y sont toujours aussi paradisiaques. Les hôtels, lodges et villas de luxe se succèdent en bord de lagune, comme en bord de mer, et attirent la population locale en mal de nature, de calme et d’air marin. Assinie est le lieu de villégiature favori des Abidjanais aisés qui y possèdent un « cabanon » et des expatriés qui vont s’y détendre le week-end.

Située à une petite centaine de kilomètres d’Abidjan, au-delà de Grand-Bassam, elle abrite 2 villages : Assouindé (ou Assinie-Terminal) à l’ouest et Assinie-Mafia à l’est. Le premier borde l’océan Atlantique et est facilement accessible par la route et la piste. Le second est séparé du littoral par une presqu’île de 20 kilomètres environ qui s’étend jusqu’à la Passe, l’embouchure entre la lagune et l’océan.

Village pêcheurs Assinie

 

Que faire à Assinie ? Découvrez ma sélection de 10 activités pour profiter pleinement de ce petit paradis terrestre.

1. Se balader en pirogue sur la lagune jusqu’à la Passe

La Passe d’Assinie est le lieu où se rejoignent la lagune Aby et l’océan Atlantique, créant par endroit une piscine naturelle géante idéale pour la baignade. Un site naturel éblouissant qui se découvre à bord d’une pirogue au départ du village d’Assinie-Mafia ou de certains hôtels bordant la lagune.

 

2. Naviguer sur la lagune Aby à la découverte des îles Éhotilés

Le parc des îles Ehotilé est un sublime archipel de 6 îles posées au cœur de la lagune Aby, à quelques kilomètres de la Passe d’Assinie. Erigé en Parc National en 1974, il est désormais géré par l’Office Ivoirien des Parcs et des Réserves (OIPR) qui organise des visites guidées à la demande. Les îles sont accessibles à partie d’Assinie-Mafia. Au kilomètre 16,5, prendre le chemin de terre à gauche et se diriger vers le village d’Etuessika où se trouve le bureau de l’OIPR. Pour en savoir plus, découvrez mon article sur les trésors cachés des îles Ehotilé.

 

3. Rencontrer les reptiles de Crocodile Dipi

Le parc zoologique d’Assinie est en fait une ferme aux crocodiles, située en bordure de lagune, au niveau du kilomètre 9 à Assinie-Mafia. Pour éviter une quelconque rencontre incongrue avec un saurien, la visite est encadrée par un guide dont les commentaires croustillants vous passeront toute envie d’aller fricoter avec les crocodiles, caïmans, alligators et autres gavials. Des serpents, des tortues géantes et quelques oiseaux tropicaux complètent le tableau de ce parc animalier instructif mais un peu vieillissant.

 

4. Jouer à Tarzan dans les cocotiers d’Accro Coco

Au cœur d’une ancienne plantation de cocotiers, Accro Coco est un parc d’accro-branches qui propose deux parcours : 1 premier pour les petits de 3 à 5 ans et 1 second pour les plus grands à partir de 6 ans. En face du Kame Surf Camp, au kilomètre 3,5 côté Assinie-Terminal.

 

5. S’initier au surf et pratiquer des sports nautiques

Les rugissantes vagues du Golfe de Guinée font d’Assinie un véritable spot de surf. Plusieurs réceptifs proposent des cours et locations de planche : Les Jardins d’Assinie (Assinie Mafia PK 18), Kame Surf Camp (Assinie Terminal PK 3,5) ou encore Rip Curl Camp (Assinie Terminal PK 3,5 km, à côté du Kame).

Pour les moins téméraires, une planche de body fera aussi le bonheur des petits et grands. De quoi glisser sur les vagues et s’amuser sans être un surfer professionnel. La lagune quant à elle se prête à la pratique du jet-ski (pour qui est fan des moteurs vrombissants crachant du dioxyde de carbone, au milieu d’un havre de tranquillité), du ski-nautique ou du paddle (sous réserve de ne pas croiser de jet-ski …) et du canoë.

Jardins d'Assinie Surf Camp

 

6. Aller taquiner les green

L’Assinie Golf Club se trouve juste en face du Cocoué Lodge (Assinie-Mafia, Kilomètre 8). Il dispose d’un practice ainsi que d’un parcours 9 trous.

 

7. Découvrir les villages d’Assinie-Mafia et d’Assouindé

Assouindé et Assinie-Mafia sont des villages traditionnels de pêcheurs. L’envers du décor d’Assinie, loin des villas et hôtels de luxe, qui donne à voir le quotidien des peuples lagunaires.

 

8. Visiter le musée Aniaba

L’information est un peu confidentielle mais oui, il existe un petit musée à Assinie-Mafia ! Le Musée Aniaba été créé en 2012 sous l’impulsion d’une ONG désireuse de partager l’histoire d’Assinie et d’en faire connaître ses traditions et ses richesses culturelles. Il présente une collection liée au patrimoine d’Assinie et plus particulièrement du peuple Essouma.

Le musée est ouvert tous les jours de 9h à 12h et de 15h à 18h. Entrée gratuite.

 

9. Chercher des dollars des sables, symbole d’Assinie

Mon activité préférée entre tous !! Et pour cause, le « dollar des sables » est un trésor que seule la nature sait créer. J’irai même jusqu’à lui décerner le titre de « plus beau coquillage du monde » ! Cousin de l’étoile de mer, cet oursin plat est recouvert de fines et courtes épines mobiles, comme un duvet, qui lui permettent de s’enfouir sous le sable. Morte, sa coquille aplatie et circulaire s’orne d’une étoile à 5 branches et d’une couronne ressemblant à des algues fossilisées. Elle dérive au gré des courant et finit sa course sur la plage pour le plus grand bonheur des collectionneurs éblouis par une telle perfection !!

Quelques précautions à prendre toutefois : évitez de ramasser un dollar des sables enfoui dans le sable, cela signifie qu’il est sans doute encore vivant et qu’il se protège juste des prédateurs. Lorsque vous en ramassez un, regardez les deux faces. Si vous trouvez des petits poils sur une des faces, effleurez-les. Si elles s’animent, c’est qu’il est encore vivant. Dans ce cas, posez-le délicatement sur le sable. Si les poils ne bougent pas, vous pouvez le prendre. Et si vous avez un doute, remettez-le à l’eau !

Source : https://fr.wikihow.com/nettoyer-et-préserver-des-dollars-des-sables

 Dollar Sables Assinie

 

10. Ne rien faire !!!

C’est bien beau tout cela mais un séjour à Assinie, c’est avant tout une invitation au farniente et à la décompression. LE meilleur endroit pour profiter de la vie en Côte d’Ivoire, se reposer à l’ombre d’un cocotier, barboter dans une piscine pour se rafraîchir, sauter dans les vagues avec ses enfants, siroter un jus de bissap et refaire le monde avec ses amis !

Hamac Assinie

 

Assinie est indéniablement un des meilleurs atouts de la Côte d’Ivoire pour faire valoir son patrimoine naturel exceptionnel et (re)devenir une véritable destination touristique.

 

INFORMATIONS PRATIQUES :

  • Accès : via l’autoroute de Grand Bassam, à l’est d’Abidjan direction Bonoua puis à droite au grand carrefour de Bonoua. Une fois à Assinie, si vous continuez tout droit, vous arrivez à Assouindé (côte mer) et si vous tournez à gauche vous partez vers Assinie-Mafia (côté lagune). Possible aussi de d’y rendre par une piste qui démarre sur l’ancienne route de Bassam. Bon il faut connaître …
  • Hébergement : consultez mes meilleures adresses ici.

 

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Assinie Pinterest

 

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Que faire à Grand-Lahou

Grand-Lahou n’est pas la première destination qui vient à l’esprit quand on cherche à s’évader d’Abidjan. Face à Bassam, le joyau colonial du patrimoine ivoirien, et les plages de sable fin d’Assinie, le choix est souvent vite fait. Pourtant une escapade à Grand-Lahou, le temps d’un week-end, vous réservera bien des surprises.Route de Grand-Lahou

Que faire à Grand-Lahou ? Voici toutes les informations pour passer un week-end dépaysant et original et 7 idées d’activités pour découvrir tous les charmes de Grand-Lahou.

 

Faire une randonnée dans le parc national d’Azagny 

Le parc d’Azagny est un des 8 parcs nationaux de Côte d’Ivoire. Il se trouve à 100 km d’Abidjan et 25km de Grand-Lahou. On y accède par voie terrestre, depuis la route côtière à partir du village d’Irobo, ou par voie fluviale via le fleuve Bandama. Nous avons opté pour la route. Une piste de quelques kilomètres, bordée de plantations de palmiers à huile et d’hévéas, mène à l’entrée du parc. Ici nul point d’information ni accueil présentant les randonnées à faire. Et pour cause, pour entrer dans le parc, il faut obligatoirement être accompagné par un guide de l’OIPR (Office Ivoirien des Parcs et Réserves).

Parc Azagny Grand-Lahou

Notre hôtel « Le Ravin » nous a recommandé les services de Chef Do qui nous a guidé sur un sentier de 4km menant à un ancien hôtel, abandonné au début des années 2000 mais apparemment en cours rénovation, situé au bord de la lagune. Mais avec nos deux randonneurs en herbe, qui aiment autant la marche que les légumes verts cuits à la vapeur, la balade de 8 km a vite tourné court. Nous n’avons jamais atteint l’ancien complexe hôtelier ni pu observer l’état d’avancement des travaux de réhabilitation.

Pour autant, la randonnée fut agréable. La végétation est très dense. La forêt d’Azagny est réputée pour sa biodiversité, notamment sa riche population de lépidoptères … autrement dit de papillons ! D’après notre guide, elle abrite aussi beaucoup d’oiseaux, des singes, des potamochères, des buffles, même des éléphants … sous réserve que ces espèces n’aient pas été exterminées par le braconnage. Le mystère reste entier, nous n’avons croisé aucun de ces animaux. Il faut dire qu’avec nos 2 mini-râleurs, difficile de progresser en toute discrétion …

Si vous vous rendez au parc d’Azagny, je ne peux que vous conseiller de faire la randonnée de 4 km jusqu’à l’hôtel en ruine – et d’emporter avec vous de l’eau et un pique-nique. Un peu plus loin, il existerait un promontoire offrant une vue spectaculaire sur la partie méridionale du parc. Un mirador, dominant deux clairières surnommées « petites savanes », permettrait aussi d’observer au loin et, qui sait, d’avoir la chance d’apercevoir le mystérieux troupeau d’éléphants !

 

Arpenter les ruelles de l’ancienne cité coloniale de Lahou-Kpanda

J’ai déjà partagé, dans un long article ici, mon coup de cœur pour la cité aux 3 eaux, ancien bastion colonial en sursis, ravagée par les flots et l’érosion. C’est vraiment LA visite à faire à Grand-Lahou. Avant qu’il ne soit trop tard, avant que Lahou-Kpanda n’ait complètement disparue, engloutie par l’océan. C’est aussi l’occasion de découvrir un village de pêcheurs typique du Golfe de Guinée, des habitats, des techniques pêche et de fumage du poisson, d’aller à la rencontre de ces hommes et ces femmes qui, envers et contre tout, se battent pour continuer vivre sur leur petit bout de sable.

Lahou-Plage

Apercevoir Ponso sur l’île aux chimpanzés

Si les guides touristiques évoquent l’île aux chimpanzés, il est plus juste de parler de l’île au chimpanzé. En effet, Ponso est l’unique survivant d’une colonie de 20 chimpanzés abandonnés sur une île déserte en Côte d’Ivoire après avoir servis, pendant des dizaines d’années, de cobayes en laboratoire au Liberia. Si vous vous baladez en pirogue sur la lagune Tiagba, vous aurez peut être une chance de l’apercevoir mais attention il est évidemment strictement INTERDIT d’approcher de l’île, d’accoster et de nourrir le chimpanzé.

Ponso Grand-Lahou

 

Découvrez toute l’histoire de Ponso ici. 

 

Faire une balade en pirogue jusqu’à la rencontre des 3 eaux

Une superbe promenade, en pinasse, au départ du village de Braffedon, vous conduira à l’embouchure des 3 eaux, là où se rencontrent la lagune Tiagba, le fleuve Bandama et l’océan Atlantique. Vous pouvez aussi décider de prolonger votre balade côté lagune ou côté fleuve et d’aller vous perdre au coeur de la mangrove.

 Pinasse Grand-Lahou

Lagune Grand-Lahou

Pique-niquer sur la plage face aux déferlantes de l’océan Atlantique

Toujours au départ de Braffedon, la pinasse peut vous déposer sur la plage qui fait face à l’embarcadère, au delà de l’embouchure des 3 eaux. Embarquez un pique-nique avec vous – car il n’y a pas vraiment de restaurant ni de maquis dans le coin – et profitez d’une plage immaculée et déserte.

Plage Grand-Lahou

Aller pêcher en haute mer

Sur le banc de sable coincé entre lagune et océan se trouve un campement dénommé Cap Lahou qui organise des sorties pêches en haute mer. Pour les passionnés ou les curieux. Contact : +225 07636109.

 

Visiter le centre ville du nouveau Grand-Lahou

 Ce n’est pas la visite du siècle mais quitte à traverser la ville, vous pouvez prêter attention à :

  • la statue de Félix Houphouët-Boigny, père de la nation, premier président de a République de Côte d’Ivoire qui a dirigé le pays de 1960 à 1993. Il vous accueille à l’entrée de la ville, sur l’artère principale, une daba (outil agricole africain) et une houe dans les mains.

Statue Houphouët Grand-Lahou

  • l’ancienne demeure d’Usher Assouan, enfant du pays, maire de Grand-Lahou de 1990 à 2007, ministre des affaires étrangères sous Houphouët-Boigny et grande personnalité politique africaine. Je n’ai pas eu le temps de la visiter mais sa villa surplombe une partie de la ville et donne sur un jardin luxuriant. Malheureusement, l’état général de la maison se dégraderait faute d’entretien.
  • les bâtiments phares de la ville qui jalonnent l’artère principale : la mairie, l’hôpital général, la sous-préfecture et le stade Henri Konan Bédié.

 

INFORMATIONS PRATIQUES

  • Comment s’y rendre : Grand-Lahou est située en bordure de la route côtière à 2h d’Abidjan (direction Jacqueville/Dabou). Malgré de nombreux trous, voire quelques cratères, la route est en assez bon état sur ce tronçon. Une gare routière se trouve à l’entrée de la ville. Il est donc aussi possible de s’y rendre par bus depuis Abidjan.
  • Ile au chimpanzé : la maison de Germain se trouve à environ 5 kilomètre de l’hôtel « Le Ravin » direction Braffedon. Il y a un petit panneau qui indique à quel niveau tourner à gauche.
  • Braffedon : le village se trouve à 18 kilomètres de Grand-Lahou. Il suffit de suivre la route principale qui traverse la ville, toujours tout droit, et vous finirez par tomber sur l’embarcadère qui jouxte un maquis bien animé. Nicolas est un excellent guide!
  • Où dormir : hôtel « Le Ravin », le meilleur hôtel de la ville ! Il est situé un peu à l’écart de l’artère principal peu après le stade Henri Konan Bédié. 8 bungalows jumeaux, de style traditionnel, plantés au milieu d’un jardin luxuriant et bien entretenu. La piscine surplombe une impressionnante vallée qui a donné son nom à l’hôtel. Tarif : 65000F/nuit. Attention : il n’est pas possible de payer en CB et il n’y a aucun distributeur dans la ville donc prévoyez du cash !

 

 

  • Où manger : le restaurant du Ravin est tout à fait correct. Il sert des plats typiques ivoiriens et aussi de quoi survivre avec de jeunes enfants (pâtes, frites, …). La salle de restaurant se trouve sous un apatam bordé de bâches en plastique sans charme. Alors n’hésitez pas à vous attabler autour de la piscine pour déjeuner ou dîner. Le maquis « La Terrasse » semble également être une très bonne adresse mais je ne l’ai pas testée.

 

Bonus : un week-end sur l’île des « Robinson de Lahou »

Le temps d’un week-end, ou plus si affinités, vous pouvez louer une maison entre potes sur l’île des «  Robinsons de Lahou ». Le confort est basique (pas de clim, pas d’eau courant) mais l’expérience est garantie 100% dépaysement et déconnexion. Les bungalows peuvent accueillir jusqu’à 10 personnes. Possibilité de randonnées en VTT et de balades en pirogue sur le fleuve et la lagune, jusqu’au parc d’Azagny. L’île se trouve juste en face du village historique de Lahou-Kpanda.

Plus d’informations sur Facebook ou via Whatsapp +225 01 20 65 37.

 

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Grand-Lahou Pinterest

 

 

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Ponso, dernier survivant de l’île aux chimpanzés

MISE A JOUR LE 3 JUIN 2019

Un touriste s’était physiquement rendu sur l’île de Ponso avec un guide il y a quelques jours. Il a débarqué de sa pirogue, a accosté sur l’île, touché Ponso, l’a même pris par la main et bien sûr s’est pris en photo avec le chimpanzé. L’association des Amis de Ponso a été bouleversée d’apprendre cela. Car ce comportement met évidemment la vie de l’animal en danger (risque de lui transmettre des maladies, c’est pourquoi son soigneur porte toujours un masque) mais aussi celle du touriste. Ponso reste un animal sauvage et ses réactions sont imprévisibles. Je profite donc de cet événement pour rappeler qu’il est STRICTEMENT INTERDIT de mettre les pieds sur l’île et de nourrir le singe.  Si jamais un guide touristique vous le propose, s’il vous plait, RFUSEZ !!  Et si jamais vous faites une balade sur la lagune Tiagba pour apercevoir le chimpanzé, faites en sorte de ne pas trop approcher de l’île car Ponso est de plus en plus perturbé par les visiteurs et bruits extérieurs.

***

L’île aux chimpanzés est située sur la lagune Tiagba, au sein de la commune de Grand-Lahou. Elle est le refuge de Ponso, dernier survivant d’une colonie de chimpanzés transférés, par un laboratoire médical, sur une île déserte en Côte d’Ivoire, dans les années 80. Voici son histoire.

La tragique histoire de Ponso

Ponso est un chimpanzé mâle, âgé de 45 ans (environ), qui vit sur un petit bout d’île sur la lagune Tiagba, dans la commune de Grand-Lahou. Il est le dernier survivant d’une communauté de 20 chimpanzés achetés par le New York Blood Center et utilisés pour des recherches médicales au Liberia.

En 1983, le groupe de primates a quitté le laboratoire pour être relocalisé sur une île en Côte d’Ivoire. Très rapidement, 6 moururent et 5 disparurent. Les 9 survivants furent à nouveau déplacés sur une autre île. Peu de temps après, 5 autres moururent à leur tour.

Pendant plusieurs années, Ponso a vécu avec sa compagne et ses deux petits qui eux aussi ont fini par être soudainement emportés par la maladie en 2013. Depuis, il vit seul. Son unique compagnie : Germain Djenemaya, son soigneur et maître qui prend soin de lui, corps et âme, depuis son arrivée sur l’île. Et désormais aussi avec son fils Junior.

Son histoire en image :

Ponso et Germain, une amitié hors du commun

Ponso est un magnifique primate. Dans la force de l’âge. Sa petite île n’est qu’à une centaine de mètres de la terre ferme. En quelques coups de rame, Germain s’en approche et accoste sur l’île. Installés dans la barque de fortune, loin de la berge, nous observons et attendons dans le plus grand silence. Ponso va t-t-il se montrer ? Germain l’appelle, le siffle, rien n’y fait, l’animal semble vexé, il se cache. Quand soudain, les branches frémissent, les feuilles tremblent : le voilà qui sort du bois.

Evidemment, seul Germain est autorisé à débarquer et à mettre les pieds sur l’île. En portant toujours un masque pour ne pas transmettre ses microbes à Ponso. Chargé de fruits et d’une ration quotidienne de vitamines prescrites par son vétérinaire, le Dr Estelle Raballand, fondatrice du Centre de Conservation pour Chimpanzés en Guinée.

Il lui livre, à domicile, ses repas deux fois par jour.

Germain est aussi le garant du bien-être et de la santé du chimpanzé. Et surtout son seul et unique compagnon. Pendant ces quelques minutes que nous passons aux côtés de cet étrange couple, nous sommes témoins de l’incroyable complicité qui les unit. Ponso déguste quelques bananes, joue, s’amuse avec Germain, fait le pitre. Puis quand il en a assez, il disparaît, aussi gracieusement qu’il était apparu, et se retranche dans sa solitude. Il a peur de l’eau et ne s’aventurera donc jamais dans la lagune.

 

Les Amis de Ponso

L’association « Les Amis de Ponso », créée par Alexandra Gazel en 2015, oeuvre pour prendre soin de Ponso quotidiennement mais aussi pour trouver une solution afin de le sortir de son isolement. Grâce aux fonds récoltés, elle finance un salaire pour Germain ainsi que la nourriture (80 000 FCFA/mois soit environ 120€) et les soins de Ponso. Récemment, elle a organisé une collecte de fonds en ligne afin d’offrir une maison pour Germain et sa famille. La construction de la maison vient de commencer !

Pour briser la solitude de Ponso, elle a tenté d’introduire une chimpanzé nommée Nikla sur l’île en décembre 2017. Mais le grand solitaire a immédiatement fait comprendre qu’il ne souhaitait ni partager son habitat ni son maître. Il s’est montré violent et dangereux envers la femelle qui fut donc rapidement évacuée. Elle vit désormais, je crois, au zoo d’Abidjan.

Le « repeuplement de l’île » n’étant plus une option, l’association milite en faveur d’un transfert du primate dans un sanctuaire de chimpanzés (comme par exemple, the Chimfunshi Wildlife Orphanage en Zambie) ou la création d’un sanctuaire en Côte d’Ivoire.

En attendant, Germain et Junior sont aux petits soins.

Si vous voulez en savoir plus sur Ponso, voici une plus longue vidéo qui raconte son parcours et les actions menées par « Les amis de Ponso » :

 

En Côté d’Ivoire, la population de chimpanzés a chuté de 90% en deux décennies. Les dernières colonies se trouvent à l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans le parc national du Taï. Quelques spécimen vivent dans le parc national du Banco à Abidjan.

 

INFORMATIONS PRATIQUES

  • L’île aux chimpanzés se trouve à 5km de l’hôtel « Le Ravin » en direction de Braffedon, sur la lagune Tiagba.
  • Vous pouvez suivre l’actualité des Amis de Ponso sur leur page Facebook.
  • Et sinon, pour faire un don, ça se passe ici : https://www.gofundme.com/sosponso.

 

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Ponso Pinterest

 

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Le lac rose est-il vraiment si rose ?

Le lac rose est vraiment rose… enfin parfois ! Ses teintes varient du mauve au rose, en passant par le orange, selon la saison, l’heure de la journée et la météo. Il est très rose pendant la saison sèche, plutôt en milieu de journée, lorsque le soleil est à son zénith. Mais au delà de ce phénomène naturel exceptionnel, même si vous n’avez pas la chance de le voir complètement rose (ce qui a été mon cas), sa visite reste un incontournable de tout voyage au Sénégal. Elle vous offrira un premier aperçu du désert sahélien. Et surtout vous plongera, l’espace de quelques heures, dans le quotidien pas toujours rose des « forçats du sel », hommes et femmes venus de toute l’Afrique pour récolter le fameux « or blanc ».

Femmes du lac rose Sénégal

Pourquoi le lac rose est-il rose ?

Le lac Retba (le vrai nom du lac rose) est devenu rose il y a 40 ans ! Mais il n’est pas le seul ainsi coloré. Il existe de nombreux lacs roses à travers le monde. Ces lacs ont tous en commun d’avoir une teneur en sel très élevée.

C’est le cas du lac sénégalais qui affiche un taux de 380 grammes par litre, soit plus que la Mer Morte (275g/l) et dix fois plus que l’eau de mer (35g/l). Et dans cet environnement hyper-salin, des organismes microscopiques appelés « cyanobactéries » prolifèrent et fabriquent, surtout par temps de vent sec, un pigment rouge afin de résister à cette concentration de sel.

Pirogues du lac rose Sénégal Lac rose Sénégal

Un lac de renommée mondiale

Le lac Retba est probablement le plus célèbre de tous les lacs roses. Ce grand lagon de près de 4 km², entouré de dunes, est situé à 45 km au nord-est de Dakar, à quelques centaines de mètres de l’océan Atlantique, sur le territoire du village de Sangalkam.

Il était l’ultime étape du rallye Paris-Dakar, lorsque celui-ci se déroulait en Afrique jusqu’en 2008. Pendant des années, il a donc bénéficié de la notoriété de la course automobile. Aujourd’hui, même si les 4×4 ont déserté, il reste un haut-lieu touristique. Il est inscrit sur la liste indicative du Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2005.

Une vie pas si rose

Le lac rose est aussi une zone économique d’importance grâce à ses activités salinières. En effet, depuis les années 70, son sel est exploité et exporté dans toute la sous-région (Mali, Burkina Faso, Niger, Togo, Côte d’Ivoire …).

Mais la vie des travailleurs du sel est bien loin d’être aussi rose que la couleur du lac qu’ils exploitent. Souvent saisonniers, ils viennent des pays alentours, le temps d’une ou plusieurs années, pour gagner de l’argent, éponger leurs dettes, se remettre à flots et tout simplement survivre.

L’eau du lac étant extrêmement corrosive, ils s’enduisent le corps de beurre de karité pour se protéger la peau.

Les tâches sont soigneusement réparties entre hommes et les femmes.

Les premiers sont chargés de l’extraction du sel. Ils commencent leur labeur très tôt le matin, se rendent au centre du lac, là où la profondeur est maximale (3 mètres dont 1,50 de croûte de sel). Les « racleurs », comme on les appelle,  s’immergent dans l’eau et cassent les blocs de sel à l’aide d’un bâton, qui leur sert aussi de rame, puis utilisent une pelle un tamis pour l’extraire, le trier et le charger sur leur pirogue. Une fois la pirogue remplie, ils la ramènent sur la berge. Ils effectuent en moyenne 5 voyages par jour.

Puis c’est au tour des femmes d’entrer en jeu. Leur rôle consiste à décharger les embarcations. Elles remplissent des bassines contenant jusqu’à 30kg de sel, les portent sur la tête puis les déversent sur la rive du lac, formant petit à petit des monticules d’or blanc. Elles déposent un coquillage sur le bord de la pirogue pour chaque aller-retour effectué. Elles sont rémunérées en sel et ont « le privilège » de le vendre en premier lorsque les acheteurs se présentent. 3 pirogues déchargées par jour équivalent à 3 tonnes de sel. Elles peuvent garder 1/6 de ce volume soit 500 kg. A raison de 25 F CFA le kg, elles gagnent 12500 F CFA  (environ 19€) pour 100 bassines.

Femmes du lac rose Sénégal

Femmes du lac rose Sénégal

Femmes du lac rose Sénégal

Femmes du lac rose Sénégal

Près de 60 000 tonnes de sel sont extraites chaque année. Des tas de sel s’étendent à perte de vue en l’attente des camions qui les conduiront dans les usines de traitement. Le sel du lac Retba étant dépourvu d’iode, il n’est pas consommable en l’état.

 

Un lac en danger

La visite du lac rose est vraiment bouleversante. Je m’attendais à admirer une curiosité naturelle et à faire une petite baignade insolite dans de l’eau salée. Au lieu de quoi j’ai découvert une autre facette du site, que j’ignorais totalement, particulièrement douloureuse pour les travailleurs du sel. Notamment ces femmes courageuses qui ont le corps meurtris par le soleil, le sel et le poids qu’elles portent sur la tête à longueur de journée, tout en étant scrutées et prises en photo par des touristes. J’espère très humblement leur rendre hommage à travers mon témoignage.

De plus, cette manne qui attire tant d’africains est en péril. A cause de la surexploitation, le lac ne cesse de rétrécir. Aujourd’hui, sa longueur est de 4,5 km sur 800 mètres de large environ. Sa superficie est passée de 32 km² à 4 km² en quelques années. Si rien n’est fait pour réguler l’activité, le lac rose risque donc de disparaître d’ici une vingtaine d’années. Comment trouver un équilibre entre activité économique et sauvegarde de l’écosystème, tel est une fois encore l’enjeu qui doit être relevé pour sauver le lac Retba.

Pirogue du lac rose Sénégal

 

 

INFORMATION PRATIQUES

  • Vous pouvez passer la journée au bord du lac rose. De nombreuses activités sont proposées. La principale – et incontournable – consiste à faire une balade en pirogue sur le lac pour rejoindre l’autre rive et observer le rituel des travailleurs du sel. Un guide vous accueil à la sortie du bateau pour vous accompagner dans cette visite passionnante mais aussi très émouvante.
  • Vous pouvez évidemment y acheter du sel !
  • Vous pouvez aussi faire une balade à pied, à cheval ou en quad à travers les dunes pour aller admirer l’océan et ses impressionnantes vagues. C’est une première rencontre avec le désert avant de poursuivre plus loin vers le désert de Lompoul et bien sûr encore plus au nord vers le Sahara.
  • Vous pouvez déjeuner sur place. De nombreux restaurants sont répartis autour du lac. Je recommande tout particulièrement le Bonaba Café qui sert une cuisine simple et délicieuse. Et organise pour vous les activités que vous souhaitez. Possibilité de se baigner dans le lac, quelques minutes seulement, sinon l’eau salée aura raison de votre peau. De l’eau claire dans des bidons est à disposition ensuite pour bien vous rincer !

Bonaba Café lac rose Sénégal

  • Si vous venez Dakar, vous pouvez vous arrêter, en chemin au village des tortues de Sangalkam pour admirer la tortue Sulcata ou sillonnée, la plus grosse tortue terrestre vivante en Afrique. Ce centre a mis en place, depuis de nombreuses années, un programme de sauvegarde des tortues qui sont in fine relâchées dans la réserve de Katané, dans le nord-est du Sénégal. Très belle visite sur le site d’un ancien jardin botanique (fondé par Théodore Monod) luxuriant, très instructive et très pédagogique.

Tortues Sangalkam

 

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Lac Rose Pinterest

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Le musée des civilisations de Côte d’Ivoire

Le musée des civilisations expose une collection d’objets ethnographiques, archéologiques et iconographiques tels que des statues, des masques, des bijoux, des instruments de musique, des photographies, des poteries, des textiles, … représentatives des 4 principaux groupes ethniques de Côte d’Ivoire.

C’est bien LE musée d’Abidjan. Pas le seul car j’ai découvert récemment qu’il y en avait un à Cocody (dont je vous parlerai une autre fois) mais le plus important et le plus riche. De nombreux experts le considèrent même comme l’un des plus importants musées d’art africain actuels ! Sa collection s’élève à environ 15 000 pièces.

Depuis 1,5 an, le musée renait enfin de ses cendres après une longue période de travaux. Sa fréquentation progresse mais il mérite mieux eu égard à la beauté des œuvres exposées. A travers cet article, j’espère donc vous convaincre d’y aller !! Il possède des œuvres remarquables, témoins du patrimoine matériel et immatériel du pays, et permet d’apprendre pleins de chose sur la Côte d’Ivoire. En plus, vous ferez une bonne action en soutenant ce lieu unique qui contribue à promouvoir la magnifique culture ivoirienne.

 

Renaissance

Le Musée des civilisations de Côte d’Ivoire (MCCI) a pour vocation de présenter la Côte d’Ivoire dans sa diversité et son unité culturelle. Il a aussi un rôle éducatif vis à vis des jeunes générations qui, pour comprendre leur présent, ont besoin de s’imprégner du passé de leur civilisation.

A l’origine, ce musée était un centre artisanal créé par l’administration coloniale en 1942. Il s’est progressivement transformé en centre culturel, d’abord en tant que succursale de l’Institut fondamental d’Afrique noire (IFAN, basé à Dakar) puis en tant que Centre des sciences humaines En 1972, il devient devenu le Musée national d’Abidjan et a été rebaptisé en 1994.

Trésor national, il a été pillé et sévèrement abîmé lors de la crise post-électoral en 2011. L’équivalent de plus de 6 millions d’euros de pièces aurait été dérobé. Ses portes sont restées alors fermées pendant plusieurs années.

Une première phase de réouverture a donné lieu à quelques manifestations culturelles à partir de 2013. Mais c’est véritablement depuis juillet 2017, en marge des huitièmes Jeux de la francophonie qui se déroulaient à Abidjan, que le musée est de nouveau ouvert au grand public. 20 mois de travaux auront été nécessaires pour le réhabiliter et le mettre aux normes internationales.

La première exposition, toujours visible, s’intitule « Renaissance ». Elle présente une sélection de 300 pièces maîtresses qui retracent 10 000 ans d’histoire de la Côte d’Ivoire, du Paléolithique au 21e siècle.

 

6 espaces d’exposition

Le musée s’articule autour de 6 espaces thématiques : archéologique, Akan, Krou, Gur, Mandé et contemporain. A visiter de préférence dans cet ordre même si votre guide vous propose de démarrer par l’espace contemporain.

Espace archéologique

Quelques vestiges archéologiques mais surtout un majestueux crâne d’un éléphant de 70 ans qui aurait été abattu en 1947 à Bouaflé, près de Yamoussoukro. Dans la vitrine attenante, des objets en ivoire d’un autre temps : peigne, statues, porte-couteau, défenses sculptées à l’effigie de divinités-animaux, etc.Elephant musée civilisations

Espace Akan

Le groupe Akan représente le tiers de la population ivoirienne. Il se répartit en 3 grands groupes : les Akans frontaliers qui vivent à l’est du pays jusqu’à la frontière du Ghana ( N’Zima de Bassam, Essouma, Abron, Agni, Duablin,…), les Baoulés au centre et les Akans lagunaires qui se répartissent d’Abidjan à Grand-Lahou (Abouré, Ebrié, Ehotilés,…).
Dans cette section, vous découvrirez  notamment l’histoire de la reine ashanti Abla Pokou, fondatrice du royaume des Baoulés, qui sacrifia son fils pour sauver son peuple. Les métiers à tisser du pagne Kita, les sièges traditionnels Bia et Kétéklé, les poids Baoulés et diverses monnaies utilisées dans le passé (notamment des coquillages cauris), des statues de maternité, des attributs de pouvoir royaux ou encore un collier en dents de panthère.

Espace Krou

Le territoire des Krou est le sud-ouest ivoirien et une bonne moitié du Liberia. Leur art est dominé par la pratiques des masques, notamment chez les Wè (Wobé et Guéré), célèbres pour leur plastique cubiste qui aurait inspirée Picasso. La musique est aussi un trait culturel de ces peuples.

Admirez notamment la statue Bagnon et la statue Bâchanon qui incarnent respectivement le bel homme et la belle femme chez le peuple Bété. Un somptueux tambour Baclima de plus de 300 ans. Les vêtements traditionnels en raphia tissé et le masque de guerre Téhégla du peuple Guéré.

Espace Gur

Le groupe Gur, ou Voltaïque, occupe le nord de la Côte d’Ivoire mais aussi presque tout le Burkina Faso, le nord du Ghana, du Togo et du Bénin ainsi qu’une partie du Mali. Les Sénoufos constituent la population la plus importante des Gur.
Chez les Sénoufos, l’activité artistique s’exerce autour du Poro et du roi. Le Poro est une société secrète initiatrice dans laquelle les jeunes garçons passent 21 ans (3 fois 7 ans) avant d’être initiés pour devenir des hommes. Une fois initiés, ils peuvent porter le masque Wao, entrer dans la vie active, choisir un métier. Une très belle chaise Sénoufo illustre aussi l’importance de la femme qui est le socle de cette société (les 2 pieds avant de la chaise). Et le calao, symbole absolu de ce peuple, qui incarne le savoir, la discrétion, la fertilité, l’ancrage dans la terre et le respect de la tradition. Une section passionnante à parcourir avec votre guide pour mieux comprendre le fonctionnement de la société Sénoufo. Idéal avant d’entreprendre un voyage à Korogho!

Espace Mandé

Les Mandés vivent dans le nord de la Côte d’Ivoire. Ils sont également présents au Sénégal, Mali, Guinée, Liberia et Sierra Leone. Les ethnies Yacouba et Gouro fournissent l’essentiel des objets d’art de ce groupe. L’art Mandé se compose d’une diversité d’objets et de créations : masques et statuettes, tissage, travail du métal, poterie, vannerie …

Les Gouro sont considérés comme les maîtres sculpteurs de la Côte d’Ivoire. Ils fabriquent les plus beaux masques. Parmi ceux-ci, les masques Zaouli qui vante la beauté de la plus belle femme (mais sont portés par les hommes) ; sa danse et sa musique étant inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. A voir également les masques Zamblé, les masques Gyé des Yaouré et les masques Sévi des Gouro. Enfin un exemple des célèbres pagnes Kamandjé fabriqués dans le village de Sinfra.

 

Pavillon contemporain

Cet espace, plus modeste en quantité, est très intéressant car il met à l’honneur 2 artistes ivoiriens de renommée internationale. Jems Robert Koko Bi est célèbre pour ses sculptures monumentales – certaines étant exposées à la Fondation Donwahi à Abidjan – réalisées à la tronçonneuse et au chalumeau. Une vidéo de 15 minutes raconte la manière dont il travaille, en pleine nature. Le musée présente son projet « Guilty ».Guilty Jems Koko Bi

Le second artiste, Christian Lattier, est surnommé le « sculpteur aux mains nues ». Il réalise des sculptures à partir d’armatures en fer et de ficelles. A voir également, l’original du bureau de Félix Houphouët-Boigny où il a signé la 3e Constitution ivoirienne.

 

Pour conclure, avec son joli jardin parsemé d’oeuvres contemporaines colorées et planté d’arbres centenaires, ses bâtiments coloniaux et son inestimable collection, le musée des civilisations de Côte d’Ivoire est clairement un incontournable à ne pas manquer à Abidjan.

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Musée Civilisations Abidjan Pinterest

INFORMATIONS PRATIQUES

  • Le musée est situé dans le quartier du Plateau, 32 boulevard Carde, face à la Cité Administrative.
  • Il est ouvert du mardi au dimanche de 9h à 18h30. Mais il est toujours préférable d’appeler avant pour vérifier que le musée est bien ouvert.
  • Les tarifs sont de 500F CFA pour les nationaux, 1000F CFA pour les Africains et 2000F CFA pour les non Africains. Comptez 5000 F CFA pour un guide.
  • Le musée est petit. Prévoir 1h pour la visite. Un peu plus si votre guide prend le temps de rentrer dans les détails.
  • Les photos sont interdites à l’intérieur sauf dans l’espace central.
  • Pour en savoir plus, un très beau livre sur les « Arts premiers de Côte d’Ivoire » d’Apollinaire OCRISSE aux éditions de l’Harmattan est en vente à l’accueil du musée (30000F CFA).

Livre Arts Premiers

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Les Manguiers de Guéréo : luxe, calme et volupté au bord de la Somone

Où dormir sur la très touristique Petit Côte sénégalaise ? Loin de la frénésie de Saly-Portudal et de ses gigantesques resorts se niche une nouvelle éco-lodge au sein d’une nature préservée : les Manguiers de Guéréo. Bien plus qu’un hôtel de luxe, ce petit coin de paradis met tous vos sens en éveil et invite à prendre le temps de contempler une nature fascinante. entre mangrove, savane et forêt tropicale.

Entrée Manguiers Guéréo

  

Un site naturel d’exception pour l’observation et la photo

Notre arrivée fut nocturne et l’obscurité ne nous laissa rien présager de ce qui nous attendrait le lendemain matin. Après une nuit très reposante, je fis ce que je fais toujours en premier lorsque j’arrive dans une chambre d’hôtel : ouvir les rideaux. Et je découvris alors une nature luxuriante à perte de vue, des fleurs de toutes les couleurs et des centaines (milliers ?) d’oiseaux qui, à défaut de se laisser entrevoir, avaient pris possession de l’espace sonore. Un peu comme le « bruit d’oiseau » des radio-réveils mais en 1000 fois mieux !!

Et tout cela n’était que le début.

La lodge est en fait une réserve naturelle dédiée à l’observation de la faune et de l’avifaune.

Entre deux plongeons dans la somptueuse piscine qui offre un point de vue panoramique sur la lagune de la Somone, empruntez les chemins de traverse, ouvrez grand vos yeux et vos oreilles, faites taire vos enfants (si possible) et partez à la découverte des animaux qui peuplent la réserve.

L’un des plus beaux spots se situe à l’extrémité d’une passerelle de 130 m qui traverse la mangrove et mène à un observatoire sur pilotis. Sur le chemin, observez bien les palétuviers pour dénicher les crabes-violonistes qui se cachent entre leurs racines. Et une fois au bout, la vue est imprenable sur la Somone. Idyllique lors du coucher du soleil !

En quittant la passerelle, soyez attentifs et portez votre regard au loin. Vous verrez peut–être un singe traverser le chemin à toute allure. Nous en avons aperçu plusieurs lors de notre promenade. Ils sont plutôt peureux, nous pouvions les observer de loin mais ils s’enfuyaient dès que nous approchions d’un peu trop près.

Autre observatoires à ne pas manquer: la tour de l’Acacia qui surplombe la forêt et offre une vue à couper le souffle sur la réserve. Egalement la Tour du Coin, le long du mur d’enceinte, qui permet de scruter la savane herbacée et parfois d’observer les chacals qui sortent de la mangrove pour aller chasser.  Nous avons eu la chance de dingue d’en voir plusieurs au petit matin.

Chacal Sénégal

En tout, ce sont 11 observatoires disséminés aux quatre coins du parc, perchés dans la canopée ou nichés dans la lagune, qui accueillent les plus patients et silencieux des naturalistes et amoureux de la nature.

 

 

Un séjour de rêve dans un Eden tropical

Les Manguiers de Guéréo sont aussi un endroit d’exception pour se relaxer et se déconnecter (c’est le cas de le dire car le wi-fi n’est pas disponible dans les chambres). Au programme : partie de pétanques sous les manguiers, nage dans la piscine à débordement (ou dans votre piscine privée si vous optez pour la Suite Supérieure) et siesta sur les transats.

Les chambres familiales sont très spacieuses et élégamment décorées. Un peu partout des paniers tressés en raphia, typiquement sénégalais. Des pintades noires à pois blancs en bois (en vente à la réception). Et des couleurs douces.

Le restaurant se situe au centre de la lodge. Il propose un menu à la carte, des formules en demi-pension ou pension-complète. La cuisine est authentique, faite avec des produits locaux, des légumes et des fruits bios issus des vergers et potagers de la réserve. Le petit-déjeuner est tip top. Il y a des crêpes, du Nutella et du jus d’orange pressé, ce qui constitue mon podium d’excellence. Egalement des viennoiseries et petits pains croustillants, des omelettes, des céréales, de la charcuterie, des fruits frais …

 

Attablé autour d’un verre ou d’un succulent repas, vous pourrez continuer d’observer la faune locale : les varans qui serpentent entre votre jambe à la recherche d’une petite gourmandise puis partent se cacher dans les buissons, les tisserands gendarmes qui pépient à longueur de journée, enfin les calaos à bec rouge si chers à mon cœur qui viennent souvent grignoter aux abords du restaurant.

Varan Manguiers Guéréo

Le point de départ pour découvrir la région et plus encore

Une fois les batteries bien rechargées, vous pouvez partir à la découverte de la région au départ des Manguiers de Guéréo. Soit via les excursions organisées par la lodge (super catalogue à disposition mais assez cher) ou par vos propres moyens en louant une voiture.

A proximité de l’hôtel :

  • le village de Guéréo
  • la lagune de la Somone et sa merveilleuse avifaune
  • la forêt de baobabs
  • la réserve de Bandia
  • le parc Accro-Baobab
  • les plages de la Petite Côte

Un peu plus loin :

  • le village de pêcheur de M’Bour
  • le baobab sacré de Fadial
  • l’île aux coquillages de Joal-Fadiouth
  • le Sine Saloum
  • et Dakar au nord …

Encore plus loin, les Manguiers de Guéréo organise des excursions de 1 à 5 jours et propose de vous emmener jusqu’au parc national du Niokola-Koba (8h de route), sur les rives sauvages du fleuve Gambie ou encore au pays Bédik et Bassari (région du sud-est). Parfait pour un séjour clé en main si vous avez envie de vous laisser porter.

 

INFORMATIONS PRATIQUES

  • Depuis l’aéroport Dias, prenez l’autoroute jusqu’à M’Bour, suivez les panneaux direction Guéréo empruntez une piste d’une dizaine de kilomètres, slalomez entre les ânes et les dos d’ânes et traversez le village de Guéréo. Il y a des panneaux indiquant la lodge un peu partout dans le village.
  • Tarifs : de 65000 F CFA pour la chambre confort à 183 000 F CFA pour la suite supérieure avec piscine privée. Réservation en ligne sur le site Internet www.lesmanguiersdeguereo.sn ou par téléphone au +221 77 930 97 33
  • Il est aussi possible de juste déjeuner à la Lodge (compter 15 à 20000 F CFA par personne) pour profiter de la piscine et découvrir les sentiers naturalistes.

 

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Manguiers de Guéréo Pinterest

 

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Au cœur du Sine Saloum

La région du Sine Saloum se trouve au nord de la Gambie et au sud de la région Petite-Côte. Donc très facile d’accès depuis la Somone ou Saly-Portudal. Sa superficie est de 180 000 hectares. C’est dans cette région naturelle que se trouve le Parc National du delta du Sine Saloum, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Le delta est formé par la confluence de deux fleuves, le Sine et le Saloum, mais également par un bras de mer qui laisse entrer l’eau salée profondément dans les terres car le débit des deux fleuves est assez lent.

Les méandres du delta invitent à s’enfoncer à l’intérieur des « bolongs » pour admirer ses paysages variés, sa faune et sa flore immensément riches, ses îles sauvages, ses marchés colorés et ses petits villages de pêcheurs authentiques. Incontestablement une des plus belles régions du Sénégal !

 

Découverte sur une journée …

Il est possible de passer une journée dans le Sine Saloum au départ de la Petite Côte. Direction Ndangane pour embarquer à bord d’une pirogue multicolore et découvrir le delta. Parmi les immanquables de la sortie :

  • l’île de Mar Lodj où vous pourrez visiter son église ronde abritant une Vierge noire, ainsi qu’une fresque réalisée par un artiste local et assister, le dimanche, à sa messe au tam-tam. Puis faire une pause déjeuner au campement « Bazouk du Saloum » et en profitant pour faire un petit plouf rafraîchissant dans le fleuve.
  • les forêts aquatiques de mangroves pour tenter d’apercevoir quelques crabes qui se cachent au milieu des palétuviers.
  • l’île aux oiseaux et son incroyable avifaune : hérons goliath, aigrettes, balbuzars, ibis, cormorans ….

Heron Sine Saloum Sénégal Palétuviers Sine Saloum Sénégal

Ibis Sine Saloum Sénégal

Heron Goliath Sine Saloum Sénégal

Si vous optez pour le sud, depuis Palmarin, vous pouvez partir à la découverte du village de Djifer en empruntant une route de terre étroite. Entre océan et lagune, vous aurez peut être la chance d’apercevoir les dauphins ou des lamantins qui habitent le delta.

Le Sine Saloum se découvre aussi par voie de terre, en quad, à cheval ou en charrette traditionnelle. Une autre perspective sur le parc et la vie des Sérères qui le peuplent.

 

… ou plusieurs jours

Evidemment le Sine Saloum se prête à un séjour de quelques jours. Ainsi vous pourrez découvrir les différentes facettes du delta et profiter du calme et de la sérénité des lieux à la tombée de la nuit !

Si vous souhaitez passer une nuit sur place, voici une liste d’hébergements proposés par le site Au Sénégal.

Ci-dessous le Campement du « Bazouk du Saloum » sur l’île de Mar Lodj.

Aux portes du Sine Saloum : l’île aux coquillages de Fadiouth …

Si vous venez de Dakar ou la Petite Côte, ne manquez surtout pas le village des coquillages de Joal-Fadiouth !

Le premier président du Sénégal, Leopold Sedar Senghor, a grandi à Joal.  Vous pouvez y visiter la maison de ses parents transformée en musée. Mais c’est bien l’étonnante île de Fadiouth qui mérite vraiment le détour !

Joal Fadiouth Senegal

Rendez-vous à l’extrémité du village, au lieu-dit le Finio, pour vous garer et demander un guide à l’office du tourisme. Ici, tout est bien structuré par un syndicat d’initiative sérieux qui fait appel à des guides qui connaissent bien l’histoire de leur village. Et comme l’île n’est pas trop fréquentée, ils prennent le temps qu’il faut pour vous expliquer tout ce que vous avez envie de savoir (contrairement à la réserve de Bandia par exemple).

L’île est accessible soit en pirogue soit à pied, via la passerelle en bois de 500 m inaugurée en 2002. A marée basse, il paraît qu’elle surplombe le terrain de foot.

Passerelle Joal Senegal

Surnommée l’île aux coquillages, Fadiouth est en fait une île artificielle formée par l’amoncellement de coquillages au fil des siècles. Toutes ses ruelles sont pavées de millions de petits coquillages blancs.

Des 5000 habitants, 90% sont catholiques et 10% musulmans, soit le contraire du reste du pays. Et le village se targue de n’avoir aucun problème inter-religieux, même de célébrer des mariages mixtes. Son cimetière est le seul cimetière mixte du pays.

Le dimanche matin, la messe est célébrée en français, sérère et wolof dans l’église Saint François-Xavier dont les chants résonnent au son des tams-tams dans tout le village ! De nombreux sanctuaires chrétiens ornent les rues, comme ce calvaire sur la place principal du village face au baobab sacré de 800 ans.

Des enfants qui courent partout, des étals de poissons fumés, des boutiques artisanales (pour touristes), des amas de coquillages vides ou encore des cochons d’élevage constituent le paysage de cet endroit atypique et ô combien sympathique. Dans chaque quartier, des maisons à palabres couvertes réunissent jeunes et anciens pour jouer, discuter et refaire le monde. Les habitants vivent de la pêche mais surtout de l’agriculture.

Rue Joal Fadiouth Senegal

Joal Fadiouth Senegal

Palabres Joal Fadiouth Senegal

… et son cimetière marin

La visite du village se clôt avec le cimetière aux coquillages qui occupe une petite île en face à Fadiouth, également accessible par un pont. Les tombes catholiques se distinguent par leur croix blanche. Elles sont recouvertes de coquillages. Plus loin au fond, les sépultures musulmanes. Depuis le sommet de la butte, on profite d’une très belle vue du village.

Cimetière Joal Sénégal

Au retour, vous pouvez emprunter une pirogue à perche qui vous ramènera à Finio en faisant un stop à la petite île qui abrite les anciens greniers à mil. Ces derniers s’aperçoivent aussi aisément depuis la passerelle qui relie le village au cimetière.

Cimetière Joal Sénégal

Grenier à mil Joal Fadiouth SenegalAprès Bandia et la Somone, ce cimetière atypique occupe la 3e place du Top 3 de mon fils des vacances au Sénégal. C’est dire si cette promenade à Fadiouth est à faire avec des enfants !!

 

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Sine Saloum Pinterest

 

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Safari dans la réserve de Bandia au Sénégal

La réserve de Bandia est une réserve privée de 3500 ha, totalement cloisonnée, située à 65 kilomètres de Dakar et 15 kilomètres de Saly. Elle abrite de nombreux mammifères qui avaient disparu de la région et ont été délibérément réintroduits dans les années 80/90. Même si elle n’est pas comparable aux grandes réserves animalières d’Afrique de l’Est ou d’Afrique Australe, elle est un bon compromis pour qui souhaite découvrir les plus emblématiques herbivores africains en semi-liberté. Et vraiment un incontournable pour qui visite le Sénégal.

Lac Bandia Senegal

Bandia Sénégal

Savane Bandia Senegal

Une faune exceptionnelle

Le safari à Bandia n’a peut-être pas le charme du vrai safari où les animaux vivent en totale liberté, comme nous l’avons vécu à la Pendjari. Mais peu importe. La visite est bien magique. Si vous vous y rendez, vous aurez la chance d’observer de nombreuses antilopes (hippotragues, impalas sautillantes, hippotragues, éland de Derby, éland du Cap, Cobes de Buffon …), des autruches, des buffles, des girafes, des phacochères, des singes patas et vervets, des tortues géantes, des zèbres et plus de 120 espèces d’oiseaux !!! Le tout évoluant dans une nature flamboyante, entre savane arboré et savane herbeuse.

Deux espèces en danger critique d’extinction : l’Eland de Derby et le rhinocéros

L’emblème du parc est l’éland de Derby occidental. Et il en reste moins de 300 dans le monde. Cette antilope, la plus grande du monde, est donc en danger critique d’extinction. 170 individus vivent à l’état sauvage dans le parc national Niokolo Koba, les autres se répartissent entre Bandia et Fathala (à la frontière de la Gambie). Dans ces 2 réserves, la population est passé de 6 animaux « fondateurs » (1 mâle et 5 femelles) en 2000 à plus de 100 aujourd’hui. Des échanges de troupeaux se font régulièrement pour éviter la consanguinité et les risques associés.
En allant à Bandia, vous aurez donc la chance incroyable d’observer cette majestueuse antilope tout en soutenant son programme de conservation.

Eland Derby Bandia Senegal

Quant aux rhinocéros, ils sont deux : 1 mâle et 1 femelle qui peuplent le parc depuis 12 ans mais n’ont malheureusement pas réussi à se reproduire. Pas d’inquiétude, votre guide saura les trouver à coup sûr. Le nôtre a fait semblant de pister leurs traces, nous faisant faire sans cesse des demi-tours, rebrousser chemin, changer de direction,… nous laissant croire que nous ne les trouverons jamais. Mais je crois que tout cela était une mise en scène et qu’il savait pertinemment où les trouver. En tout cas, ce fut un bonheur de les regarder brouter tous les deux (à 3/4 mètres de distance). Leurs cornes ont été retirées pour éviter qu’ils soient tués car même si le parc est clôturé, les braconniers arrivent toujours à leurs sinistres fins.

Rhino Bandia Senegal

Les intrus : les hyènes tachetées et les crocodiles

La réserve de Bandia a été créée afin de réintroduire des herbivores, dans un écosystème propice à leur développement, et sauvegarder certaines espèces en danger. Il n’y a donc pas de carnivores en liberté dans le parc. 4 hyènes tachetées vivent dans en enclos, juste à l’entrée, et une terrifiante colonie de crocodiles du Nil évoluent dans le lac qui borde le restaurant. Spectacle garanti à l’heure du repas quand la volaille est servie aux monstrueux reptiles.

Hyènes Bandia Senegal

Crocos Bandia Senegal

Crocos Bandia Senegal

Le baobab sacré, tombeau des griots

Apparemment l’arrêt obligé pour tous les 4×4 ! Comme à Fadial, où nous avons pu voir le plus vieux spécimen du pays, un imposant baobab de plusieurs centaines d’années trône au cœur de la réserve.
Dans le passé, les baobabs servaient de tombeau aux griots, ces conteurs africains qui faute de cultiver la terre, n’avaient pas le droit d’être enterrés dans le sol. Ils étaient donc inhumés à l’intérieur de vieux baobabs qui avaient leur tronc creux. Pour bien nous mettre en valeur cette tradition ancestrale, désormais interdite, des ossements (humains ?) ont été déposés devant l’arbre….

Baobab sacré Bandia Senegal

INFORMATIONS PRATIQUES

  • La réserve est ouverte tous les jours du lever au coucher du soleil (la caisse de 8 à 18h).
  • L’accès au parc coûte 12000F CFA (18€) pour les adultes et 7000F CFA pour les enfants de 3 à 12 ans (10€). Une fois sur place, 2 possibilités : soit visiter le parc avec votre propre véhicule et un guide ; soit louer une jeep safari. La 1ère option coûte 16500F CFA, la seconde 40000F CFA.
  • Le safari dure entre 2 et 3 heures.
  • Après le safari, vous pouvez déjeuner au restaurant du parc qui sert une bonne cuisine sénégalo-occidentale (poulet braisé et pizza, viande de zébu et spaghetti). Mais prenez garde aux patas qui rodent et sont à l’affût de la moindre miette qui traîne…
  • Une boutique de souvenirs, artisanats et produits cosmétiques locaux est située à côte du restaurant ainsi qu’une grande aire de jeux pour les enfants.

Entrée Bandia Senegal

 

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Bandia Pinterest

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La Petite Côte du nord au sud

Durant notre séjour au Sénégal, nous avons séjourné 4 jours au bord de la Somone, dans le village de Guéréo et sa sublime éco-lodge « Les Manguiers de Guéréo » sur la « Petite Côte ». Cette région se situe au sud de Dakar, le long du littoral Atlantique. Elle porte ce nom par opposition à la Grande Côte qui s’étend du nord de Dakar jusqu’à Saint Louis.

Une mer toujours calme, une succession de plages entrecoupées de pittoresques villages de pêcheurs, des lagunes vibrantes de biodiversité, des stations balnéaires ensoleillées … tel est le panorama qu’offre cette région appréciée des sénégalais comme des touristes depuis de nombreuses années. Les activités ne manquent pas pour réjouir petits et grands et se plonger dans la splendide nature sénégalaise.

Découvrez ma sélection d’activités kids-friendly dans cette région !

 

La réserve naturelle de la Somone

Personnellement mon coup de cœur nature de ce voyage. Nous avons embarqué au village de Guéréo, au niveau du restaurant « L’île aux pélicans », pour une balade à bord d’une pirogue à moteur. Notre guide était un monsieur assez âgé, ancien garde forestier, passionné d’ornithologie. Chaque fois que nous apercevions un oiseau, il nous montrait la fiche correspondante dans son livre sur l’avifaune d’Afrique de l’Ouest (une vraie bible !!).

Nous nous sommes promenés pendant près d’une heure et demi, à ses côtés, en fin de journée. La balade s’est donc achevée au soleil couchant sous un ciel flamboyant et une lumière crépusculaire.

Presque seuls au monde – la saison touristique démarrant plutôt en janvier – nous avons navigué entre les palétuviers, nos jumelles à la main, à la recherche des volatiles autochtones et migrateurs qui vivent sur les rives de la Somone. Nous avons vu toutes sortes d’oiseaux : des pélicans blancs, des spatules, des hérons gris, des grades aigrettes, des coulis courlieux, des vanneaux armés noir et blanc, des balbuzards, des sternes et j’en passe !

Une promenade vraiment magique où l’on ne peut que s’émerveiller devant tant de beautés.

 

La réserve de Bandia

Le must du voyage selon mes enfants !! La réserve de Bandia est tout simplement fantastique puisqu’elle permet d’observer, à coup sûr, la faune sauvage africaine. En dehors de 4 hyènes tachetées, en enclos, et d’une terrifiante colonie de crocodiles du Nil, le parc ne possède pas de carnivores.

Croco Bandia Sénégal

Les animaux herbivores présents dans la réserve évoluent en liberté sur une surface de 3500 ha. Ils viennent soit du Sénégal comme l’Elan de Derby, qui fait l’objet d’un programme spécial de conservation, ou d’Afrique de l’Est et Australe.

Elan Bandia Sénégal

Vous pouvez admirer des antilopes (impalas sautillantes, hippotragues, élan de Derby, élan du Cap), des autruches, des buffles, des crocodiles, des girafes, des phacochères, des rhinocéros blancs, des singes patas et vervets, des tortues géantes, des zèbres et plus de 120 espèces d’oiseaux !!! Le tout évoluant dans une nature flamboyante, entre savane arboré et savane herbeuse.

Rhino Bandia Sénégal

Après le safari, vous pouvez déjeuner au restaurant du parc, situé en bordure du lac aux crocodiles, qui sert une bonne cuisine senegalo-occidentale (poulet braisé et pizza, viande de zébu et spaghetti). Mais prenez garde aux patas qui rodent et sont à l’affût de la moindre miette qui traîne…

Une grande aire de jeux pour les enfants fait face au restaurant.

La réserve est ouverte tous les jours du lever au coucher du soleil (la caisse de 8 à 18h). L’accès au parc coûte 12000F CFA (18€) pour les adultes et 7000F CFA pour les enfants de 3 à 12 ans (10€). Une fois sur place, 2 possibilités : soit visiter le parc avec votre propre véhicule et un guide ; soit louer une jeep safari. La 1ère option coûte 16500F CFA, la seconde 40000F CFA. Mais elle est définitivement la meilleure car elle permet de se concentrer exclusivement sur l’observation de la faune et de se laisser guider par les rangers de Bandia. Le safari dure entre 2 et 3 heures.

 

Le parc Accrobaobab Aventure

Ce parc d’accrobranches se présente comme le seul parc au monde construit exclusivement sur des baobabs, en pleine brousse sénégalaise.

Il se trouve juste en face de la réserve de Bandia. Et il est accessible à partir de 4 ans. Plusieurs parcours sont proposés selon les âges, tailles et motivations. Il est aux normes de sécurité européennes.

 

 

Les plages

Elles commencent à 80 km de Dakar et s’étirent jusqu’à l’embouchure du Saloum. La baignade y est paisible. Les plages sont jolies mais pas toujours propres même si les messages exhortant habitants et touristes à ne pas jeter leurs déchets par terre sont omniprésents.

Saly-Portudal est le plus grand centre touristique du Sénégal et d’Afrique de l’ouest, réputé pour ses plages de sables blanc bordées de cocotiers et ses hôtels all-inclusive. Le paradis du touriste qui n’aspire qu’à transpirer sur son transat pile ou face !! Pas trop mon truc. Cela dit, un après-midi relax à déguster un thiof grillé et siroté un mojito les pieds dans le sable, ne me déplait pas non plus !! Bref, une halte sympathique et reposante entre deux excursions.

Le déjeuner au Safari Beach vous donne accès à la piscine du restaurant et à la plage. En revanche d’autres hôtels plus luxueux, comme le Lamantin Beach Resort, font payer l’accès à la piscine et à la plage indépendamment de vos consommations.

 

Le parc exotique de Nguerine

Ce parc se trouve près de Saly. Il a été créé en 2004 par un français amoureux des oiseaux. Une balade permet d’admirer un jardin botanique tropical et découvrir plusieurs espèces d’oiseaux dont des perroquets de toute sortes, des youyous, des cacatoès à huppe jaunes, des perruches … . Et une halte à la pouponnière pour découvrir les derniers nés de l’élevage.

Le parc est ouvert tous les jours de 8h à 21h.

 

Le baobab sacré de Fadial

Ce baobab de 32 mètres de circonférence et 850 printemps est censé être le plus gros du Sénégal. Mais il semblerait que plusieurs autres baobabs (notamment celui de Fadiouth) jouissent aussi de ce titre prestigieux…

Quoi qu’il en soit, le baobab de Fadial est vraiment impressionnant.

Baobab FadialLe baobab est un arbre exceptionnel et très utile. Emblème du pays, il est considéré comme « l’arbre le plus généreux du pays ». Son fruit, appelé le pain de singe, pressé donne le jus de « bouye ». Il est utilisé pour soigner le « rhume des fesses » (aka la tourista). Ses feuilles séchées agrémentent les sauces culinaires. Réduites en poudre, elles facilitent la digestion. La sève sert en cosmétologie pour faire de l’huile pour la peau et les cheveux. Son écorce permet de fabriquer des cordes pour le bétail.

A partir de 500 ans, les troncs des baobabs se creusent. Et servaient autrefois de tombeaux aux griots, conteurs africains qui faute de cultiver le sol, ne pouvaient être enterrés dans le sol au risque de rendre la terre infertile. Cette pratique a été abolie en 1960 avec l’arrivée de Senghor au pouvoir. Mais le baobab n’en a pas perdu pour autant sa dimension spirituelle.

Le tronc du baobab sacré de Fadial est tellement large qu’on peut s’y glisser. Il faut se contorsionner pour passer à travers l’ouverture de 50 centimètres de diamètre mais c’est rigolo. Claustrophobes et chiroptophobes s’abstenir. Des dizaines de chauves-souris nichent à l’intérieur…

Une fois la visite terminée, votre guide vous invitera à aller voir 2 vendeurs. Pour éviter que les touristes soient harcelés, les vendeurs ont en effet interdiction de vous solliciter directement. Ils attendent, à tour de rôle, que les visiteurs viennent à eux. Aucune obligation d’acheter évidemment.

A noter en fin que même si nous avons eu la chance d’admirer de nombreux baobabs lors de notre séjour au Sine Saloum et sur la petite côte, cette espèce est menacée pour plusieurs raisons : la sécheresse qui sévit de plus en plus au Sénégal, la montée des eaux et la déforestation L

Le baobab se trouve sur la route de Mbour en direction de Joal. La visite coûte 5000F CFA.

 

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Petite Côte Pinterest

 

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